L’Équipe d’animation paroissiale

Le mot « Église » signifie : « rassemblement ». L’Église, c’est une communauté de baptisés qui s’organise pour que le cadeau de la foi soit proposé, célébré et vécu aujourd’hui.
Il n’est plus possible d’organiser une Église locale à partir des seuls prêtres trop peu nombreux. Ils ne peuvent plus être au centre du dispositif pastoral, même s’ils demeurent au cœur. La présence sacerdotale dans notre diocèse est aujourd’hui très fragile, seulement vingt-cinq prêtres de moins de 65 ans pour tout le diocèse de Rodez. Ce chiffre ne doit pas nous affoler outre mesure, mais nous aider à regarder avec réalisme la situation qui est la nôtre. Les catholiques ne peuvent plus, ne doivent plus, attendre de ces vingt-cinq prêtres la présence qu’ils demandaient aux trois cents prêtres que comptaient l’Aveyron, il y a seulement vingt ans. Ces prêtres encore jeunes se dépensent en priorité pour accompagner la mise en place de communautés locales se prenant réellement en charge.
C’est pourquoi l’évêque, dont la mission est de préparer l’avenir ecclésial, désire la mise en place de deux instances considérées comme essentielles dans le dispositif pastoral, à savoir :
- une équipe d’animation paroissiale
- un conseil pastoral.
La création de l’EAP est bien une manière « autre » d’organiser l’Église.
Elle est une instance volontairement restreinte de cinq personnes se réunissant régulièrement avec le curé et les prêtres coopérateurs (pratiquement toutes les deux à trois semaines), pour prendre les orientations et décisions concernant les quatre piliers de la vie ecclésiale :
- 1er pilier : l’annonce de la foi.
- 2e pilier : la vie sacramentelle et liturgique.
- 3e pilier : la diaconie de l’Église, la solidarité.
- 4e pilier : la gestion des bien matériels.
Les membres laïcs de l’EAP n’ont pas à se substituer aux acteurs habituels de ces missions. Leur travail est de les accompagner, les stimuler, et engager avec eux une évaluation et une réflexion sur les besoins et les appels pour aujourd’hui. Les membres de l’EAP ne se sont pas choisis.
Ils ont été appelés par l’évêque. Ils recevront, lors d’une célébration d’envoi, une " lettre de mission" . Ils sont avec le curé et les prêtres coopérateurs l’exécutif de la paroisse. On dit que les membres de l’EAP participent à la « charge pastorale » des prêtres pour un temps déterminé de quatre ans.
L’EAP est toujours présidée par le curé. Dans la théologie catholique, le signe du ministère ordonné est essentiel, indispensable. Il rappelle à une communauté d’Église qu’elle se reçoit d’un autre : le Christ. Nous n’allons pas vers une Église sans prêtres, même si les prêtres sont et seront beaucoup moins nombreux. Il n’y a pas l’Église catholique sans le signe du ministère ordonné : prêtres et diacres.
L’équipe d’animation pastorale qui se met en place sur notre paroisse est composée de :
Alain Desmarest Claire Pons Didier Arjalies Sébastien Leclercq Christophe Battut Manoj Visuvasam
Ils seront présentés officiellement à la communauté chrétienne lors des messes dominicales des 20 et 21 avril 2013. Nous leur sommes reconnaissants d’avoir accepté cette responsabilité.
Cette équipe ne fera pas tout. Elle ne se substituera pas à ceux qui agissent dans les différents relais, services et mouvements. Son rôle est de coordonner d’impulser, d’aider les baptisés à prendre toute leur place dans l’Eglise, dans la dynamique de Vatican II.
Un conseil pastoral verra le jour dans les prochaines semaines. Il sera une instance de réflexion et de proposition chargée d’élaborer le projet pastoral paroissial en déterminant quelques priorités. C’est un organe consultatif, comme tout conseil. Il se réunira une fois par trimestre. Il sera animé par un bureau de trois membres chargés d’élaborer l’ordre du jour. C’est un conseil de veilleurs et d’éveilleurs reflétant toutes les différentes composantes de la paroisse.
Tous, de par notre baptême, nous sommes des envoyés en mission à la suite de Jésus. En cette « Année de la foi » voulue par le pape, réveillons notre amour du Christ et de l’Église. Une condition est cependant nécessaire : nous débarrasser de toute attitude nostalgique pour vivre une vraie aventure de foi dont nous allons être les acteurs.
Commentaires