Être jeune. Chaque époque, toujours, s’est intéressée à la jeunesse de son temps. La nôtre n’y échappe pas. Peu importe qu’elle le fasse avec les lunettes du sociologue ou celles de l’éducateur.
Le droit d’être jeune, quant à lui, n’a jamais été non plus, complètement simple. Il n’y a là rien de bien neuf, finalement.
Mais il y a une énorme nouveauté qui est apparue et est venue bouleverser peu à peu chacune de nos cultures de référence :la globalisation.
Certes, toutes les frontières ne disparaissent pas, et les jeunes, tout comme nous,
sont toujours « de quelque part ». Mais ce quelque part est de plus en plus concerné par ce qui se passe au dehors, chez les voisins, proches ou lointains, il en est de même pour eux.
Cette nouvelle situation, chez les jeunes comme chez les adultes, peut générer
des attitudes contrastées. L’histoire n’a jamais été ni linéaire, ni longtemps très stable. Désormais, elle se joue au niveau planétaire. Beaucoup d’adultes éprouvent des difficultés de tous ordres pour l’admettre. Pas si simple de passer du local, voire du national, au global.
Qu’en est-il chez les jeunes ?

Éditorial du Père Bernard Quintard

Viaduc N°5
Septembre 2018