Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs
Les religieuses Bénédictines de l’Adoration perpétuelle du Saint Sacrement Monastère Notre-Dame d’Orient nous proposent une méditation sur l’évangile de dimanche : 3 février (Lc 4,21-30)
Jésus est de passage dans la petite ville qui l’a vu grandir. Tout le monde le connaît, c’est le fils du charpentier, un jeune homme comme les autres. Mais depuis quelque temps la rumeur des guérisons qu’il a faites à Capharnaüm et ailleurs est parvenue jusqu’à eux et tous espèrent lui en voir faire au moins autant ici, chez lui
Cependant Jésus est confronté à leur manque de foi. Ils le connaissent trop bien humainement pour reconnaître en lui le Messie. Ici, à Nazareth, on attend le miracle pour croire. On n’est pas allé à Capharnaüm à la rencontre de Jésus, on a attendu qu’il vienne. La foi manque ; Or, c’est la condition indispensable pour tout miracle.
Et de leur étonnement admiratif ils passent à la haine car ils ne peuvent tirer aucun avantage de Jésus. Ils désirent même tuer celui qu’ils admiraient quelques instants auparavant. Mais Jésus est souverainement libre : « Lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin ». Jésus continue sa mission les yeux fixés sur la volonté de son Père, il accomplit ce qu’il doit faire. Sa vie, il la donnera librement pour eux aussi quand son heure sera venue.
Seigneur, donne - nous cette liberté intérieure qui nous permettra de te suivre fidèlement malgré les difficultés, et parfois même l’incompréhension de nos proches.
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