Toutes ces détresses peuvent nous effrayer mais elles nous interrogent aussi : qu’est qu’ il reste quand tout disparaît, s’efface ? Les pauvres sont des personnes à rencontrer, de tous âges et de toutes cultures

Il nous faut puiser à la source de l’Evangile, pour apprendre à vivre ces rencontres à la manière du Christ. Car Jésus, Lui, dans toutes ses rencontres, n’a cessé de nous provoquer à une culture de la fréquentation des plus fragiles, sans en exclure aucun, et à nous inscrire à sa suite dans des relations de respect et de partage avec eux.
Nous sommes tous capable de poser des pierres, quelle qu’en soit la taille, pour bâtir ensemble un monde plus juste et fraternel.
Il faut parfois peu de choses pour redonner l’espérance : s’arrêter, sourire, écouter, rester un moment ...
Mais n’oublions jamais de partir des pierres rejetées, exclues, fragiles, fissurées. Ces autres pierres que nous représentons s’ajusteront à elles pour que notre fraternité n’oublie personne.
Que nos Services et Mouvements d’Église osent mettre au centre de leurs préoccupations et projets la rencontre avec les personnes fragilisées, et que notre communauté ose mettre en place des diaconies porteuses de cette dimension ecclésiale.

Paroles de personnes fragilisées :

« Tout le monde veut être le plus beau, le plus riche, le plus fort. Personne ne regarde le plus petit, le plus faible ; c’est celui-là qui est maltraité. On vit dans l’indifférence, on ne se parle pas ; c’est un manque d’Amour, le manque d’écoute. Jésus savait déjà que tout ça allait se passer. »

« Quoiqu’il se passe ,on peut toujours témoigner de ce qui est beau et ce qui est bon, on n’a pas le droit de dire que tout va mal . On a à témoigner de l’amour de Jésus même s’il y a des jours ou on est un peu déprimé . Il faut parler, témoigner de l’amour de Dieu. »

« Jésus est là, il est attentif à tous . Dans des moments précis il est là pour nous défendre face à ceux qui nous veulent du mal, il est là avec son amour. Il est là pour me changer les idées, pour me dire « reste tranquille, je suis là ». Il me faut lui faire confiance. »

« Il faut persévère parce que la vie n’est pas toujours facile. On n’a pas à juger croyants ou pas croyants. Toute possibilité est bonne pour rejoindre le Seigneur !comme çà on peut avancer. »

Pour la Diaconie Aveyron, Huguette PUEL