Meilleurs vœux pour 2020 !
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Tous les ans, du 31 décembre à la mi-janvier, et presque partout autour de la planète, nous nous offrons les uns aux autres « nos meilleurs vœux de bonne année ». Alors, tandis que nous sommes tout proches du début de cette nouvelle année 2020, je vous souhaite une BONNE ANNEE !
A chacune et à chacun, quel que soit l’âge, et surtout si cette personne a bien des raisons de désirer une amélioration de sa situation actuelle j’exprime mes Meilleurs Vœux pour 2020 ! De tout coeur !
Nous le savons bien : formuler ces vœux ne relève pas d’une croyance magique, comme si, une fois formulés, tout devait aller forcément « comme sur des roulettes ». Pourtant nos échanges de vœux sont très importants ; pour ceux à qui ils sont destinés sans doute, mais peut-être plus encore pour celui ou celle qui les formule. Ils expriment, de sa part à lui, ou à elle, à tout le moins un sentiment de bienveillance ou d’amitié, parfois de compassion, envers le ou les destinataires.
Nos échanges de vœux sont aussi le rappel d’une présence, un peu comme pour dire : « même si nous ne nous côtoyons pas tous les jours, je n’oublie pas que tu es là, et voilà ce que je désire pour toi aujourd’hui ». L’échange des vœux de nouvel an peut ainsi devenir l’occasion, parfois, d’extraire du plus profond de nous-mêmes ce que nous portons de meilleur : des souhaits et des désirs positifs envers les autres ! Dans notre monde réel, celui où nous vivons, ce n’est pas rien. C’est tout simplement le retour à notre mémoire, partagée, que nous sommes, toujours et encore, des êtres humains...
Et nous voilà replongés, ou presque, dans le grand mystère de Noël, que nous venons de célébrer… et déjà les jours commencent, imperceptiblement, à s’allonger, lorsque Dieu est venu nous aider à retrouver, de manière si inattendue (!) notre propre humanité. La lumière vaincra les nuits les plus longues et les plus obscures.
Alors, oui, vraiment : « Meilleurs vœux aux enfants, aux jeunes, aux parents, aux personnes âgées. » Et les chrétiens avons une responsabilité particulière : ne nous laissons pas « voler l’espérance » que nous venons de célébrer avec beaucoup d’autres lors des fêtes de Noël, par la grisaille, toujours médiocre mais si tenace, qui encombre trop souvent l’ambiance générale de notre société.
Le véritable signe de notre foi, celle dont nous avons reçu la mission de témoigner, sera notre joie !
Ainsi rendrons-nous compte de « l’espérance qui habite en nous » (1re lettre de Pierre, 3, 15).
C’est le meilleur des vœux que nous puissions nous souhaiter les uns au autres, entre chrétiens.
P. Bernard Quintard