Fratelli Tutti : Chapitre 1 : les ombres d’un monde fermé
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Chapitre 1 : les ombres d’un monde fermé
Le premier chapitre de l’encyclique peut nous paraître bien sombre : des nationalismes surgissent et poussent au repli sur soi, l’égoïsme augmente, l’économie et la finance dominent le monde, accroissent les inégalités, éliminent ou laissent de côté les moins performants d’entre-nous. Partout, la mondialisation impose une culture unique qui refuse la diversité, fait fi du passé, rejette dans l’ombre toute conscience historique et ignore la richesse de modes de vie issus des traditions de chaque peuple. Les pays sont perçus comme des marchés, les individus, comme des consommateurs. Le constat établi par le Saint-Père est terrible : « la société mondialisée nous rend plus proches mais pas plus frères. » L’identité spirituelle, la morale, la justice, la liberté sont de plus en plus vidées de leur sens. Nous avons l’illusion de croire que nous sommes tout puissants et ne prenons pas conscience de notre « perte d’humanité » lorsque nous cédons à la tentation du repli sur nous-mêmes, quand nous dressons des murs, fermons nos frontières, refusons d’accueillir ceux qui fuient les persécutions, la guerre, les catastrophes naturelles...
Mais « Dieu continue de répandre des semences de bien dans l’humanité. » Le pape nous appelle à l’espérance. Il y a chez chaque être humain un désir de plénitude, de vie réussie, une soif de vérité, de beauté, d’amour et d’ouverture à de grands idéaux.
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