Tends ta main au pauvre (Si 7, 32)

Ces mots, extraits du livre de Ben Sira, demeurent d’actualité. En effet, la pauvreté n’a pas reculé. Pire encore, avec la pandémie et le ralentissement économique qui l’accompagne, les situations de précarité se sont multipliées. De nombreuses familles et de personnes isolées ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté et ont besoin qu’on les aide.
Le Secours catholique fait appel à votre générosité, à l’entrée de l’hiver, pour faire face aux besoins. Vos dons sont plus que jamais nécessaires pour apporter de l’espoir à ceux qui n’en ont plus.
Vous pouvez verser vos dons de diverses manières,
soit en ligne sur le site du Secours Catholique (https://www.secours-catholique.org/) rubrique « je donne », soit en envoyant votre offrande avec une enveloppe Secours Catholique que vous trouverez au fond des églises généralement ouvertes, soit en l’envoyant avec une enveloppe ordinaire à Secours Catholique 2 bis rue Combarel 12000 Rodez. Ces dons donneront lieu, si vous le souhaitez, à des reçus fiscaux.
Malgré le confinement, l’équipe locale du Secours catholique reste très mobilisée. Un accueil individualisé des personnes, qui en font la demande, est proposé sur rendez-vous (tél : 05 65 60 10 55) et un suivi est assuré. De même, les jardins solidaires qui concernent dix-huit familles, restent ouverts. Le Secours catholique participe aussi à la banque alimentaire, avec le CCAS, la Croix rouge française et l’association Saint-Vincent-de-Paul.
Les besoins sont immenses. Le confinement exacerbe des situations de précarité qui appellent une aide urgente. Le rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France, publié récemment par le Secours Catholique Caritas France, montre que, sur le l’ensemble du territoire français, un tiers des femmes secourues sont des mères isolées, 15% des personnes accueillies ont plus de 60 ans, un tiers des personnes rencontrées ont un habitat instable et souffre de précarité énergétique, près de la moitié des ménages sont l’impossibilité d’assurer leurs dépenses alimentaires. Les personnes pauvres cumulent souvent ces handicaps et ne peuvent s’en sortir seules.
Conscients de cet « état d’urgence », les bénévoles du Secours catholique multiplient les initiatives, non seulement pour secourir, mais aider les personnes vulnérables à reprendre pied et repartir dans la vie.
Propos recueillis par Alain Desmarest