Fratelli Tutti : Chapitre 3 : Penser et gérer un monde ouvert

Chapitre 3 : Penser et gérer un monde ouvert (page 67 à 93)
C’est seulement dans la rencontre avec les autres qu’un être humain peut se réaliser et atteindre sa plénitude. La valeur de la vie se découvre dans des visages concrets à aimer. L’amour crée des liens et élargit l’existence. Cette indispensable relation à l’autre ne peut se réduire à ma propre famille ou un groupe d’appartenance fermé. Nous devons nous ouvrir à d’autres qui nous font grandir et nous enrichissent. Personne ne mûrit ni n’atteint sa plénitude en s’isolant. Le plus grand danger, c’est de ne pas aimer.
Ce besoin d’ouverture ne se limite pas à diverses régions ou pays. Toutes les nations de la terre partagent un destin commun. La dimension géographique n’est pas le seul aspect de l’ouverture universelle de l’amour. Nous devons également rejoindre ceux que nous ne considérons pas spontanément comme faisant partie de nos centres d’intérêts, même s’ils sont physiquement proches de nous (personnes handicapées par exemple).
Nos différences doivent être perçues comme des richesses. « Notre famille humaine a besoin d’apprendre à vivre ensemble dans l’harmonie et dans la paix sans que nos ayons besoin d’être tous pareils ».
La recherche du bien d’autrui et de l’humanité implique le développement et la transmission de valeurs morales qui sont le fondement de la vie sociale. Et parmi elles, la solidarité est l’une des plus importantes.
Le monde existe pour tous. Nous avons tous la même dignité. Personne ne peut donc être exclu.
L’inégalité n’affecte pas seulement les individus mais aussi des pays entiers. Il existe aussi un droit fondamental des peuples à leur subsistance et à leur progrès.
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