Fratelli Tutti : Chapitre 5 : la meilleure politique
par

Fratelli Tutti
Chapitre 5 : la meilleure politique (page 113 à 145)
Résumé
La politique doit favoriser la marche d’un monde meilleur. Nous devons penser un monde ouvert qui intègre les plus faibles et qui respecte les différentes cultures. « Peuple » et « populaire » sont des vocables parfois incompris ou caricaturés. Faire partie d’un peuple renvoie à des liens sociaux et culturels. Ce n’est pas quelque chose d’automatique mais, au contraire, de lent et difficile. Il faut se défier de dirigeants populistes qui défigurent le terme « peuple » qui répondent à des exigences populaires pour garantir des voix ou une approbation de leur politique.
Le travail est une question importante. Il contribue au bien du peuple et confère à chaque être humain sa dignité et les moyens de son épanouissement, au service des autres.
Le dogme néolibéral qui considère que le marché peut résoudre les problèmes sociaux constitue une vision économique étriquée. Il sous-estime l’économie populaire et la production communautaire.
On constate, aujourd’hui, que l’économie et la finance tendent à prédominer sur la politique. Le pouvoir des états nationaux s’affaiblit. Des organisations, telles que l’ONU perdent de leur influence. La politique ne doit pas se soumettre à l’économie. elle doit, au contraire, être réhabilitée car elle constitue l’une des formes les plus précieuses de la charité.
Nous sommes encore loin d’une mondialisation des droits humains fondamentaux vers lesquels nous devons tendre. Parmi ces droits, figure l’éradication de la faim. La faim est un crime. L’alimentation est un droit inaliénable, comme le logement et l’accès aux soins.
Lire la suite de ce résumé ainsi que des extraits de l’encyclique sur le site https://paroisse-millau-grands-causses.fr/