Chapitre 6 : dialogue et amitié sociale (page 147 à 164) Résumé
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Le dialogue est essentiel car il nous permet de donner et de recevoir, et de rester ouverts à la vérité. Il ne doit pas être confondu avec les échanges fébriles qui se répandent parfois sur les réseaux sociaux. Le vrai dialogue doit être ouvert et respectueux du point de vue de l’autre. Les médias peuvent nous aider à nous rapprocher les uns des autres, à nous sentir plus solidaires si nous sommes animés par le désir de rechercher la construction du bien commun.
Une société pluraliste, ouverte au dialogue, n’exclut pas qu’il puisse exister des vérités solides, des valeurs universelles qui seraient le fondement d’une éthique sociale.
« La vie, c’est l’art de la rencontre », écrit le pape… et, de nous inviter à développer une culture de la rencontre qui aille au-delà des affrontements. Il utilise, pour ce faire, une image parlante, celle d’un polyèdre représentant la société où les différences coexistent, se complètent et s’enrichissent. Intégrer les différences, c’est par ailleurs favoriser une paix sociale toujours difficile à construire. Cette culture de la rencontre implique que nous reconnaissions à l’autre le droit d’être lui-même et d’être différent.
Ignorer l’existence des pauvres et, de manière générale l’existence et les droits des autres, entraine la violence. Par exemple, l’intolérance et le mépris envers les cultures populaires indigènes sont une violence émanant de ceux qui se permettent de juger les autres. La vraie reconnaissance de l’autre signifie se mettre à sa place pour découvrir ses motivations et intérêts et, ainsi, mieux le comprendre.
Seuls l’amour du prochain et l’attitude bienveillante peuvent changer nos modes de vie, nos relations sociales, notre façon de débattre et de confronter nos idées.
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