La Journée du Pardon

C’est une étape importante pour les catholiques : Ces journées sont là pour faciliter notre préparation spirituelle aux grandes fêtes, que ce soit Noël ou Pâques.
Elles s’inscrivent dans la suite du concile Vatican II : il s’agit toujours de recevoir le sacrement du pardon, mais en s’inscrivant dans une démarche davantage communautaire, et mieux nourrie par la Parole de Dieu.
La Journée du Pardon aura lieu le samedi 19 décembre 2020 à l’église Saint-François .
Une démarche en deux temps vous est proposée :
- La célébration pénitentielle
Deux célébrations sont prévues :
le matin à 10 h 30 pour les jeunes du catéchisme et du collège.
L’après-midi à 14 h 30 pour les adultes.Les deux célébrations seront suivies de l’exposition du Saint-Sacrement pour permettre un temps d’adoration.
- Le sacrement du pardon
Le matin, de 9 h 30 à 12 h et l’après-midi de 14 h à 17 h 15, les prêtres seront à la disposition des personnes pour les recevoir individuellement et leur donner personnellement le sacrement du pardon.
Nous avons ainsi abouti à proposer dans l’Eglise deux démarches, qui n’en sont qu’une.
1/ La célébration pénitentielle.
Elle permet de rassembler la communauté, qui vient se disposer à la conversion : écoute de la parole de Dieu, méditation et examen de conscience. La célébration pénitentielle exprime le désir de toute notre communauté de se reconnaître imparfaite, et nous dispose à accueillir le pardon.
Elle se termine par une formule d’absolution, la même que nous entendons chaque jour à la messe : « Que Dieu nous pardonne nos péchés, qu’il nous garde de tout mal et nous conduise à la vie éternelle. »
La célébration pénitentielle permet donc de préparer une fête chrétienne sérieusement. Dieu se fait proche de notre cœur, et nous aide à guérir de nos péchés véniels, les « petits » péchés du quotidien. Entre guillemets, parce qu’il n’y a pas de péché anodin.
2/ Le sacrement du pardon
Le sacrement du pardon donne au chrétien de se présenter personnellement à un prêtre pour confesser ses péchés. La confession sera indispensable pour les fautes qui alourdissent la conscience et le cœur du croyant. On ne peut pas se libérer d’un poids sans l’exprimer ou le dire : la confession libère, parce qu’elle dégage le cœur de ses liens sombres de la culpabilité, du remords ou du désespoir.
Le prêtre donne alors une absolution sacramentelle : au nom du Christ, l’âme est libérée de son péché et fait l’expérience d’une consolation et d’un soulagement salutaire. Le pénitent qui sort de la confession se sent en général tout léger et profondément heureux : c’est un des fruits de l’Esprit Saint.
3/ quelques éléments de réflexion
- La célébration pénitentielle est une démarche importante. Elle permet à tous les chrétiens de se préparer à une fête religieuse, alors que les prêtres n’auraient pas le temps de confesser tous les paroissiens un à un.
- La célébration pénitentielle ne dispense pas le chrétien de l’obligation de se confesser au moins une fois par an. Pour vous aider, sur le doyenné millavois, des confessions sont assurées à l’église Saint Martin le vendredi matin et le mercredi soir.
- Si vous n’allez plus jamais qu’à la confession, il vous manque le temps communautaire du pardon : Le pardon se vit en Eglise, comme toutes les démarches sacramentelles, et la proclamation de la Parole de Dieu est indispensable pour nourrir notre élan de conversion.
- Si vous n’allez plus jamais qu’à la célébration pénitentielle, il vous manque la rencontre personnelle avec le prêtre, et le pardon sacramentel. Si la confession est un exercice difficile, c’est parce qu’il n’est pas simple de faire la vérité dans sa vie. Mais devrais-je y renoncer ?
- La célébration pénitentielle et la confession sont deux outils puissants pour grandir spirituellement. Se reconnaître pécheur, ce n’est pas se lamenter sur les obstacles de ma vie.
C’est poser un acte de foi, solide comme le roc : Seigneur, toi seul peut nous sauver !
- Le pardon des péchés nous aide à regarder vers Dieu plus librement, une fois dégagé des poids et des casseroles que je traîne dans ma vie. L’essentiel est là : je ne me regarde pas, je regarde vers Dieu, et il n’y a rien désormais qui puisse entraver ma rencontre avec lui.