Mais bien vite, la lecture de la passion, nous introduit dans cette semaine qui restera dans la mémoire de tous les chrétiens, le grande Semaine Sainte, celle où le Seigneur nous donnera tout et surtout la preuve de son amour.
Dès lundi, les prêtres se retrouveront par secteur, par diocèse, autour de l’Evêque, qui bénira et consacrera les Saintes Huiles pour l’administration des sacrements.
Jeudi nous célèbrerons l’institution de l’Eucharistie, instant émouvant : Jésus rassemble les siens pour le repas de la Pâque Juive. C’est le dernier repas que Jésus va prendre avec ses disciples. Il rappelle qu’Il est venu en serviteur, mais désormais, ses apôtres sont ses amis. A quelques heures de sa passion, Jésus se donne : « mon corps livré pour vous », « mon sang versé pour vous ». « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »
Ce don de son corps, de son sang, par les mains des apôtres et par la suite par la main des prêtres arrive jusqu’à nous. Mais le célébrant précisera « Faisant ici mémoire de la mort et de la Résurrection du Christ » : saint Paul ajoutera « vous annoncez sa mort jusqu’à ce qu’Il revienne ». L’offrande du Christ à son Père entraîne le pardon du Père et notre salut.
Le Jeudi Saint évoque aussi Jésus au Jardin des Oliviers, nous invitant comme les apôtres à rester un moment avec lui pour veiller et prier. « Veillez et priez avec moi en cette heure ». Prenons alors un temps d’adoration.
Le Vendredi Saint, les évangélistes citent les personnes autour de la Croix : Saintes Femmes, Marie, sa mère, Jean, Joseph d’Arimathie, deux larrons, un centurion. Les uns se moquent et ironisent, un bandit cherche à sauver sa peau. Mais un larron avoue sa faute et demande le Paradis, un centurion de service s’écrie : « vraiment cet homme est le Fils de Dieu ». Marie, sa mère, souffre en silence. Nous, quelle attitude prendre, quels mots, quel regard ?
La pierre du tombeau va signifier la fin, mais quelle fin : désarroi des disciples, larmes des Saintes Femmes, peur des disciples ?? L’aventure va-t-elle s’arrêter là avec la tristesse des disciples ?
Le Seigneur l’avait bien prévenu : « il fallait que le Fils de l’Homme soit mis à mort, le troisième jour il ressuscitera ».
Dans le lointain, la lumière de Pâques pointe à l’horizon.