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23 avril, fête de saint Georges
Article mis en ligne le 22 avril 2021
dernière modification le 23 avril 2021

Ce saint célébré dans le monde entier, emblématique et légendaire pour sa bravoure et, à ce titre, patron des chevaliers, de la Cavalerie, des scouts, est aussi, faut-il le souligner, le patron de nombreux pays comme la Grande Bretagne et la Géorgie. Nombreux en France sont les villages portant son nom.

Chaque année, l’équipe d’animation de St-Georges, avec l’appui de la municipalité, ne manquait pas d’organiser différentes manifestations pour le plus grand plaisir des villageois. Malheureusement, cette année encore, en raison de la pandémie, la fête n’aura pas lieu.
Pour autant nous ne pouvons oublier de célébrer notre saint patron et proposons ce vendredi 23 avril à 18h de déposer à l’église, des fleurs au pied de la statue de St-Georges (voir photo ci-jointe). Cette démarche sera suivi d’une prière pour lui demander de veiller sur notre village.

St Georges
Église de St-Georges de Luzençon

Bref rappel de de la vie de ce personnage antique :
Saint Georges est né en Cappadoce (au centre de l’actuelle Turquie), entre les ans 275 et 280, dans une importante famille chrétienne. Ayant rejoint les rangs de l’armée impériale, il devint rapidement officier (tribun) et familier de l’empereur Dioclétien.
Traversant un jour la ville de Beyrouth, au Liban, il apprit qu’un dragon en terrorisait la population, en exigeant d’elle chaque jour qu’un de ses jeunes habitants lui soit livré. Le sort venait de tomber sur la fille du roi. Se rendant au lieu où elle avait été traînée pour être dévorée par le monstre, Georges vainquit celui-ci à l’aide de sa lance, et ramena la jeune fille à sa ville.
Cependant, Georges continuait à vivre ouvertement en chrétien ; or, cette religion était encore prohibée dans l’empire romain, malgré une certaine tolérance. L’empereur Dioclétien passa cependant des édits forçant à l’adoration des dieux romains. Georges refusa et fut pour cela jeté en prison où il convertit son geôlier, livré à divers supplices et finalement décapité le 23 avril 303.
Son tombeau, vide, est conservé par les musulmans dans la citadelle d’Alep, en Syrie.

Pierre Gauffre