Notre Evêque dans son communiqué de presse suite à sa nomination en Avignon nous a écrit : « Le Seigneur n’abandonne pas ceux qu’il appelle et qu’il rassemble. Déjà l’Esprit nous a ouvert cette année qui sera un temps habité de sa présence et de son souffle. » Voyons l’Esprit à l’œuvre d’après quelques passages de l’homélie de notre Pape François en cette Pentecôte 2021.
Bon été à tous, et bonne méditation…
Notre Pape commence en citant l’Apôtre Paul : « Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. » 1 Cor 12, 4 Variés et le même. « L’Eglise est née ainsi : nous, divers, » mais « unis par le même Esprit-Saint. »
L’Esprit-Saint, principe d’Unité.
Le Pape François a en premier souligné la tentation de « défendre à tout prix nos idées, en les croyant bonnes pour tous et en étant d’accord seulement avec celui qui pense comme nous. Et c’est une mauvaise tentation qui divise. » Car, le risque est alors d’avoir une foi à notre image et non conforme à ce que veut l’Esprit-Saint.
« Notre principe d’Unité est le Saint Esprit. »
« Il (l’Esprit) nous rappelle que nous sommes avant tout, enfants aimés de Dieu ; tous égaux, en cela, et tous divers. L’Esprit vient à nous … pour nous dire que nous avons un seul Seigneur, Jésus, et un seul Père, et que pour cela nous sommes frères et sœurs !
Alors le Pape nous invite à regarder
« l’Eglise comme fait l’Esprit, non pas comme fait le monde.
Le monde nous voit de droite et de gauche ; avec telle idéologie ou telle autre. L’Esprit nous voit à partir du Père et de Jésus.
Le monde voit des conservateurs et des progressistes ; l’Esprit voit des enfants de Dieu.
Le regard mondain
voit des structures à rendre plus efficaces ;
le regard spirituel
voit des frères et sœurs mendiants de miséricorde.
L’Esprit nous aime et connaît la place de chacun dans l’ensemble : pour lui, nous ne sommes pas des confettis emportés par le vent, mais des pièces irremplaçables de sa mosaïque. »
Demandons à l’Esprit que notre communauté se montre ouverte et accueillante. Car « L’Esprit ne veut pas que le souvenir du Maître soit cultivé dans des groupes fermés, dans des cénacles où on prend goût à « faire son nid ».