Peut-être l’Esprit Saint a-t-il intercédé, mais la décision a été prise de tout faire pour le maintenir et donc une date a été réservée, les 1 et 2 octobre. L’organisation a avancé dans la grande incertitude : serons-nous assez nombreux ? Cela intéressera-t’il encore ? La météo sera-t-elle clémente ? Autant de questions qui ont trouvé leurs réponses dans l’événement vécu.
Je veux ici témoigner de ce qu’ont eu la chance de vivre les pères participants à cette initiative.
Chacun connaît le principe même d’un pèlerinage : cheminer et prier. Pour que ce pélé soit ouvert au plus grand nombre, il a fallu trouver un tracé accessible et non sélectif. Nous sommes donc partis de de l’église de Saint Léons sur le Levézou Vendredi à 16h. Notre objectif était d’arriver à Millau pour Samedi 18h après une nuit de bivouac à Verrières et une journée de marche à travers les bois de Vinhac et Saint Germain.
Nous avons vécu un beau et bon pèlerinage. Nous avons vécu des moments humains, simples. Nous avons connu des échanges sincères et en vérité. Nous avons connu des prières profondes et touchantes.
Nous avons marché bien sûr, mais sans difficulté particulière ni insurmontable pour chacun de nous, quelle que soit son état de forme ou sa santé.
Nous avons prié, lors de célébrations, messes, temps d’adorations, chapelets.
Nous avons échangé sur des thèmes préparés et accompagnés en cela par le Père Christophe sur notre condition d’homme, de mari et de père.
Nous avons partagé nos difficultés, nos craintes, et avons confié chacun de nous dans nos prières de pères.
Des 17 pères participants à ce pèlerinage, chacun a amené une part petite mais importante de lui ; et tous sont repartis avec un énorme plus dans le cœur à la fois allégé, soulagé et revigoré.
Ce temps de pèlerinage a représenté une grande bouffée d’oxygène après un temps très anxiogène. Cette respiration est nécessaire et vitale.
C’était un bon moment, offert par notre communauté chrétienne. Sachons l’apprécier et le savourer. Sachons rendre grâce.
Merci Seigneur.

Nicolas