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La Divine Miséricorde,
chemin de sérénité et de vérité.
Article mis en ligne le 21 avril 2022

par Yannick Levauffre

Le Dimanche qui suit le jour de Pâques est célébré dans l’Église Catholique Romaine comme le Dimanche de la Divine Miséricorde. Cette fête a été demandée par Saint Jean-Paul II dans son homélie lors de la canonisation de Sœur Faustina Kowalska le 30 avril 2000.

Jésus Miséricordieux
Véritable tableau de Jésus Miséricordieux (par Eugeniusz Kazimirowski en 1934)

D’après les écrits de Faustine, cette Fête de la Miséricorde est un complément de Pâques. Nous devons nous convertir personnellement à la Miséricorde de Dieu et rassembler notre confiance dans la foi dans cette prière inspirée par Sœur Faustine, qui est devenue la prière favorite pour beaucoup de personnes ces dernières années :

« Jésus, j’ai confiance en toi ! »

La vie est un long cheminement, un pèlerinage qui se poursuit à travers des gains et des pertes, des joies et des peines. Ce pèlerinage commence à notre naissance et prend fin au moment de notre mort. Chacun de nous est invité à prendre très humblement conscience de ses limites, de ses péchés pour imiter l’attitude de l’enfant prodigue qui est revenu vers son père pour lui demandé la réconciliation. Notre Dieu qui est un Père de tendresse, lent à la colère et plein d’amour nous attend pour nous accorder son pardon et sa miséricorde.

Toute notre existence, nous vivons des pertes qui, lentement, et parfois plus brusquement, nous font traverser une nouvelle étape. Nous sommes un peuple en exode qui passe par des morts et des résurrections. C’est ce retour vers le Père qui nous donne d’accepter de nous reconnaître pécheur et d’emprunter ce chemin de sérénité et de vérité.

« Ressentir la miséricorde, ce mot change tout. C’est ce que nous pouvons ressentir de mieux : cela change le monde. Un peu de miséricorde rend le monde moins froid et plus juste. Nous avons besoin de bien comprendre cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui a une telle patience...

Souvenons-nous du prophète Isaïe, qui affirme que même si nos péchés étaient rouges écarlates, l’amour de Dieu les rendra blancs comme neige. C’est beau, la miséricorde !

N’oublions pas cette parole : Dieu ne se fatigue jamais de nous pardonner, jamais ! « Eh, mon père, quel est le problème ? ». Eh, le problème est que nous, nous nous fatiguons ! Nous ne voulons pas ! Nous nous fatiguons de demander pardon ! Lui ne se fatigue pas de pardonner, mais nous, parfois, nous nous fatiguons de demander pardon.

Ne nous fatiguons jamais, ne nous fatiguons jamais ! Lui est le Père plein d’amour qui toujours pardonne, qui a ce cœur de miséricorde pour nous tous. Et nous aussi apprenons à être miséricordieux avec tous. »
Pape François (Angélus du 17 mars 2013)

Je conclurai avec cette citation de Charles PEGUY : « On ne tombe jamais plus bas que dans les bras de Dieu. »

Diverses sources, Yannick LEVAUFRE