Son premier admirateur est d’abord Dieu le Père. Il l’a choisi dans sa beauté, sa pureté, sa spontanéité, sa disponibilité : c’était elle qu’il lui fallait pour que son Fils vienne au monde. Ensuite, c’est l’ange Gabriel qui eut le privilège de la saluer : "Je vous salue Marie". Puis, ce fut sa vieille cousine Elisabeth. En voyant arriver Marie, elle est emerveillée, enchantée d’une telle visite. Oui, admirons la Vierge immaculée, relisons l’évangile de Luc avec la naissance de Jésus, l’émerveillement des bergers puis celui des mages. "Marie gardait toutes ces choses dans son coeur".
Nous découvrons Marie attentionnée avec Jésus (12 ans), au Temple et à Nazareth.
Nous découvrons Marie dans la joie avec tous aux Noces de Cana.

Nous sommes avec Marie au pied de la Croix (Notre Dame des sept douleurs). Auprès de son Fils, voici qu’elle nous accepte comme ses enfants.
Alors oui, tournons nous vers Marie comme un enfant vers sa mère. Elle devient notre confidente, elle veut nous conduire à son Fils, elle est présente dans la vie de l’Eglise dès le départ de Pentecôte. Elle reçoit l’Esprit Saint à l’Annonciation, elle accueille encore l’Esprit-Saint avec les apôtres le jour de Pentecôte.
Lorsque nous méditons les mystères du Rosaire, c’est toute sa vie de femme, de mère qui nous est révélée.
Marie, devant l’Ange Gabriel, tu as tout accepté de Dieu : "qu’il me soit fait selon ta volonté". Alors, merci Marie d’avoir dit oui. Ton oui a permis à l’humanité de trouver un sens, un grand amour, une grande espérance. Avec toi, nous pouvons comme les anges à Noël, avec les bergers, chanter la gloire de Dieu.
Avec toi, Marie, nous voulons chanter le magnificat. Dieu s’est penché sur son humble servante, Dieu t’a reçue dans la joie de l’Asssomption. Au pied de la croix, tu as accepté d’être notre mère.
Soyons, dans notre prière de Mai, un enfant devant sa mère.

P. Gérard d’Esparron