Bandeau
Doyenné du Pays millavois
Slogan du site

Saint Jean XXIII des Grands Causses
Saint Amans du Larzac Dourbie Cernon
Saint Martin de la Muse et des Raspes
Saint Pierre de la Vallée du Tarn et du Causse Noir

Trois nouveaux saints français
Article mis en ligne le 12 mai 2022

par chcausse

Trois nouveaux saints français canonisés ce 15 mai à Rome : quelle joie pour notre Eglise !

  César de Bus (1554-1607), prêtre français originaire de Cavaillon, fondateur de la Congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne et des Ursulines ; Après une vie mondaine, il tourne son attention vers les pauvres. Ordonné prêtre à 38 ans, il s’est attaché à l’évangélisation des campagnes.
 Marie Rivier (1768-1838) surnommée «  La petite ardéchoise »
Suite à un accident très grave à 16 mois et la prière quotidienne de sa maman auprès de la Pietà de l’église de Montpezat, elle guérit à 6 ans. À 18 ans, avec quelques filles de son âge, elle fonde la congrégation de la présentation de Marie et fait l’école aux enfants. Après avoir créé 141 écoles souvent associées à un dispensaire, elle meurt le 3 février 1838.
 Charles de Foucauld (1858-1916), prêtre et ermite assassiné en Algérie, béatifié en 2005.
Militaire français issu de la noblesse, explorateur et géographe, Charles de Foucauld se sent appelé à tout laisser pour suivre Jésus. Il entre à la Trappe le 15 janvier 1890. En quête de pauvreté, d’abnégation et de radicalité, il quitte les Trappistes pour devenir ermite, pour suivre Jésus, le pauvre artisan de Nazareth. La Prière de l’abandon forme le cœur de sa spiritualité. En 1904, il part vivre chez les Touaregs dans le Sahara algérien. Il est assassiné le 1er décembre 1916 à Tamanrasset, devant la porte de son ermitage.
Nous pouvons prier ces nouveaux saints avec la prière d’abandon de Charles de Foucauld. Que le Seigneur montre son plan d’Amour sur chacun d’entre nous :

Charles de Foucauld

Mon Père, Je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance, car tu es mon Père.