Dieu a voulu se manifester aux hommes en envoyant son propre fils prendre chair dans le sein de la Vierge Marie. Jésus ayant le même corps que nous, nous pouvons donc l’entendre, le toucher. Les apôtres et les premiers disciples ont pu le faire et le contempler. Pierre, Zachée, un pharisien, Marthe, Marie, ont ainsi accueilli Dieu en personne.

Mais l’Incarnation se prolonge à travers les siècles et jusqu’à nous par les sacrements. Les sacrements, c’est le corps, c’est la chair, c’est la voix, c’est Jésus qui vient en personne jusqu’à nous. Dieu a voulu nous combler, être plus accessible, plus présent. Dieu est devenu quelqu’un qu’on peut aimer, qui nous écoute, qu’on peut toucher même au milieu d’une foule (la syrienne de l’Évangile).

Alors, venez accueillir le corps de Jésus dans la célébration de L’Eucharistie, nous sommes invités à l’entendre et à le recevoir « ceci est mon corps livré pour vous ».

L’apôtre Thomas a pu toucher ce corps du Christ, contempler les plaies, pousser un cri de foi.

Jésus, à Marguerite Marie à Paray le Monial : «  ceci est mon cœur qui a tellement aimé le monde  ». Ce dimanche, nous célébrons le corps de Jésus, mais aussi son sang si précieux, ce sang par qui l’humanité a été rachetée, témoignage de l’extraordinaire amour de Dieu ; ce sang n’a-t-il pas jailli du cœur même de Jésus !

Alors, venez… le Seigneur a dressé la table pour nous réunir : « prenez et mangez, ceci est mon corps, prenez et buvez, ceci est mon sang »

Gérard d’Esparron