Quand on encourage une équipe sportive, on la pousse « en avant ». On renforce la détermination parce que c’est bien devant soi que la victoire va se chercher : on ne reste pas sur ses positions, il faut avancer.

La comparaison s’arrête là, mais elle est instructive. Pour vivre Noël, il s’agit bien de regarder loin devant et de redessiner pour notre humanité un horizon de paix, une paix toujours à atteindre. Après tout, si la paix venait à trouver sa place ici-bas, ne serait-elle pas comme une grande victoire ?

Cet objectif, c’est celui que nous a laissé un enfant, dans la nuit lointaine d’un pays d’Orient. Il y avait le vacarme des armes, et la voix de l’enfant. Et la voix de l’enfant a été la plus forte.

Alors il s’agit bien d’aller « en avant », mais surtout d’entrer « en Avent ». Pour se souvenir que Noël est un beau message qui rejoint tous les enfants, de tous les peuples et de toutes les nations. Que signifierait la célébration de la paix si on oubliait un seul enfant sur le bord du chemin ? Que signifierait Noël si même un seul enfant se sentait mal-aimé ?

Pour que cela n’arrive pas, ou pour que cela n’arrive plus – un seul mot d’ordre : En Avent !
Que ce temps de préparation à la nativité de Jésus nous aide à garder notre âme d’enfant, toujours – La paix finira par trouver sa place sur la terre, mais cela ne se fera pas sans lui, et cela ne se fera pas sans nous.

P. Christophe