Bandeau
Doyenné du Pays millavois
Slogan du site

Saint Jean XXIII des Grands Causses
Saint Amans du Larzac Dourbie Cernon
Saint Martin de la Muse et des Raspes
Saint Pierre de la Vallée du Tarn et du Causse Noir

« Et il s’étonna de leur manque de foi »
Article mis en ligne le 4 juillet 2024
dernière modification le 5 juillet 2024

par Père Célestin AKO

L’attitude de Jésus face à la non-foi de ses auditeurs nous invite à réfléchir et à nous interroger sur notre relation avec le Christ. Pour moi, qui est le Christ ?

Dans l’évangile de ce 14ème dimanche ordinaire, nous voyons Jésus qui s’étonne du manque de foi de ses auditeurs. Ce qui le rend incapable d’opérer des guérisons. En effet, l’impuissance de Jésus devant le manque de foi de ses compatriotes manifeste son infini respect de la liberté de l’homme. Certes le Christ veut nous sauver. Mais il ne peut pas nous sauver sans nous. Il a toujours besoin de notre réponse. Notre foi est la condition indispensable pour notre salut. Le Christ a besoin de nous pour nous sauver sans toutefois s’imposer à nous. Il ne force la main à personne. Souvenons-nous de sa parole dans le livre de l’Apocalypse : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi (AP 3, 20). C’est ce que Jésus attend de nous : une ouverture du cœur, un accueil. Il ne regarde pas qui est la personne. Il regarde le cœur. Bien souvent, hélas ! lorsque le Seigneur passe, les portes de nos cœurs se referment comme à Nazareth et on cherche des prétextes de toutes sortes pour se justifier, des prétextes pour ne pas croire au salut de Dieu, à sa tendresse, à sa miséricorde, à son amour.
Chers frères et sœurs, chrétiens, notre vie en Christ doit être pleine de reconnaissance et d’humilité. Se reconnaitre faible, pécheur, assailli par toute sorte de difficultés mais compter sur la grâce de Dieu, rester les yeux levés vers le ciel. C’est là la foi.
En effet, la foi est l’attitude de l’homme qui accepte et tient pour vraies des réalités qui sont maintenant invisibles, ou incontrôlables. Elle est un acte par lequel l’homme s’en remet volontairement à Dieu, le reconnaissant comme fidèle et capable de tenir ses promesses. Elle est indispensable et suffisante pour obtenir le salut mais aussi pour progresser dans la vie chrétienne. Le chrétien est un homme converti, pardonné, appelé à voir toutes choses nouvelles en Christ. Ainsi il trouve consolation dans le Seigneur au moment de tribulations et de souffrances. Il a les yeux toujours levés vers le Seigneur. Le psaume 122 nous rappelle ce profil du Chrétien et nous encourage à trouver refuge auprès du Seigneur, notre seul recours, lorsque notre âme est rassasiée du mépris, lorsque nous sommes rassasiés du rire des satisfaits, du mépris des orgueilleux. Quand nous sommes à bout de souffle ou lorsque nous croyons que les portes de notre bonheur se sont fermées, ne nous décourageons pas car Dieu est à notre porte. Il attend seulement que nous levions les yeux vers lui.
Que notre foi nous aide à découvrir la présence de Dieu dans chaque instant de notre vie. Bonne méditation et bon dimanche à tous !

Nos yeux, levés vers toi Seigneur, attendent ta pitié