Dans la nuit de notre vie, le Christ se tient toujours devant nous pour illuminer notre chemin. Cependant, il nous semble difficile de le reconnaître. Combien de fois nos péchés ne nous rendent-ils pas aveugles pour le voir. Comme il est vraiment difficile de suivre le Christ et le comprendre !

N’oublions pas que notre vie est un pèlerinage. Nous sommes tous en marche vers un but. Et pour l’atteindre, il nous faut aller mains dans les mains. L’Église parlera de la synodalité. Oui frères et sœurs, marchons ensemble dans la vigilance et la prudence tout en gardant jalousement notre bâton du pèlerin. C’est lui et lui seul qui peut nous aider à affronter les obstacles qui se dresseront sur notre chemin. Quand nous sentirons la faiblesse du poids de la fatigue, notre bâton nous servira d’appui. Il nous aidera à résister à toutes épreuves. Ce bâton très efficace que nous devons garder soigneusement, c’est la prière qui émane de notre foi. Si elle est vraiment fondée sur notre foi, tout ce que nous aurons demandé, elle nous aidera à l’obtenir. Car, selon Sainte Thérèse de l’enfant Jésus, « La prière est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, un cri d’action de grâce et d’amour dans les moments d’épreuve comme dans les moments de joie. » Le Seigneur demeure toujours attentif à nos cris, il nous délivre de notre captivité en nous redonnant espoir. Comme Bartimée, l’aveugle sur le chemin, nous sommes aveuglés, enfermés sur nous-mêmes, dans notre péché. Ayant reçu l’appel de Jésus il quitte son manteau. Nous aussi, chaque dimanche est une rencontre avec le Christ qui nous appelle. Dans la confiance, quittons nos manteaux qui nous empêchent de mieux bondir en nous débarrassant de nos passés, de ce qui nous empêche de revêtir le nouveau vêtement du baptême. Et mettons-nous sur le chemin à la rencontre du Christ qui nous attend.