Les jardins solidaires
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Une nouvelle étape symbolique pour les jardins solidaires du Secours Catholique de Millau : les premières graines ont été semées…
Mardi 3 mars 2015 au matin les bénévoles du Secours catholique, leurs partenaires de la Croix-Rouge et les personnes attributaires des premières parcelles se sont réunies sous le soleil millavois rue Claude-Debussy (en face de l’école Martel) pour semer les premières graines… de fleur pour égayer les cœurs !
Le terrain a été divisé en deux zones,
- une partie gazonnée pour permettre aux enfants de jouer et aux futurs jardiniers de se retrouver,
- et une partie divisée en 18 parcelles cultivables, fraîchement labourées.
Une équipe de bénévoles du Secours catholique joignable sur un numéro unique a été constituée pour accompagner les « nouveaux jardiniers », dont certains sont déjà aguerris et désireux de faire partager leur expérience. Les premières graines de fleur ont été semées sur la parcelle témoin du Secours catholique par toutes les personnes présentes.
Cette étape symbolique a été l’occasion de revenir sur le processus qui a permis à ces jardins de voir le jour, et surtout sur la motivation et la ténacité des bénévoles qui a été chaleureusement saluée. C’est la paroisse Jean XXIII des Grands-Causses qui a gracieusement prêté ce terrain au Secours catholique qui s’est ensuite battu pendant près de deux ans pour que ce projet aboutisse, en passant par une modification du Plan Local d’Urbanisme, l’approvisionnement en eau du terrain et l’installation d’un cabanon pour ranger les outils de jardinage.
C’est donc avec émotion et fierté que les premières parcelles ont été attribuées à des bénéficiaires du Secours catholique et de la Croix-Rouge de tous horizons, le but premier étant d’aider des personnes en situation de précarité à rompre l’isolement en les rendant responsables de leur parcelle. Pour Patrick Garnier - Président de la délégation Tarn-Aveyron du Secours catholique - l’objectif de ces jardins solidaires est de quatre ordres :
- l’économie : ce qui a été produit n’a pas à être acheté
- la dignité par le travail : « permettre à ceux qui n’ont rien, de produire ce dont ils ont besoin c’est leur rendre leur dignité et leur fierté »
- la vie sociale et collective : une fois les 18 parcelles attribuées ces jardins seront un vecteur de vie sociale, de solidarité, de partage, permettant de rompre l’isolement
- enfin le plaisir de jardiner !
Huguette Puel, la responsable de l’équipe locale a quant à elle beaucoup insisté sur le « vivre ensemble », l’esprit de partage et la solidarité qui animent ces jardins. « Ils ont vocation à faire cohabiter, dialoguer, s’entraider des personnes très différentes. Cette union sera à l’opposé du repli sur soi ! ».
Souhaitons longue vie à ces jardins solidaires !
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