2e dimanche de l’Avent

Une promesse retentit, qui ne concerne pas seulement Jérusalem : un jour, l’humanité entière quittera sa robe de tristesse et de misère. Alors, plus d’exilés, plus d’affamés, plus de nations en guerre : un seul peuple rassemblé acclamera son libérateur.
Cette promesse s’accomplit déjà en chaque eucharistie à laquelle nous sommes invités.
Il s’agit de faire place au Seigneur et de préparer nos cœurs à la rencontre :
quittons nos robes de tristesse, comme Jérusalem au retour des déportés car Dieu veut pour nous la joie.
Nous sommes invités à persévérer. Avec le Christ c’est la plénitude qui nous est promise, plénitude de la justice, c’est- à-dire du bonheur pour tous et pour toujours.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,1-6.
L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène,
les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés,
comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ;
et tout être vivant verra le salut de Dieu.
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