Visiter, porter la communion aux malades, aux personnes isolées
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« Comment visiter les malades ou personnes isolées ? Comment porter la communion ? »
Ce 4 Novembre 2016 : deuxième rencontre avec le Père DESPARRON, suite de notre Formation : « Le service Eucharistique, Comment le vivons nous ? »
- Nous exerçons un ministère dans l’Eglise, nous sommes dans un service d’Eglise
Le Ministère : c’est notre témoignage en référence avec Jésus Christ. C’est en chrétien que l’on s’approche du malade, d’une manière très humaine en se sentant par Jésus Christ en église.
Ce service est particulier, il touche la part souffrante de l’Humanité, ce ministère est d’accompagner nos malades dans une phase particulière de leur vie, ou fin de vie.
Ce service n’est pas banal, il est délicat, exigeant, il peut être parfois périlleux.
C’est une rencontre entre frère et sœur.
N’oublions pas : l’attente du malade, parfois le verdict est tombé, parfois la personne visitée vit en milieu clos depuis longtemps, nous sommes peut être en face d’un incroyant, ou d’une foi chancelante
Nous sommes debout, lui couché.
Nous n’avons aucune compétence médicale dans le domaine de la santé, on va offrir une présence gratuite, fraternelle.
Ce qui doit nous animer à la manière de Jésus est l’Amour de Dieu, notre foi en la résurrection.
Il faut avoir une foi toujours renouvelée .
Nous sommes des gens d’écoute accomplissant un service ; ce service nous invite à nourrir notre foi.
Personne au départ n’est formé pour accomplir ce service mais il faut croire que nous avons une Grâce d’Etat.
- l’Eucharistie : le trésor que nous portons dans nos petites boites, dans nos mains.
Dans la lettre de Saint Paul aux corinthiens chapitre 11 verset 20 il est écrit : « Voici ce que j’ai reçu du Seigneur : Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne »
Chaque fois que nous approchons de la sainte table et que nous recevons l’Eucharistie, c’est le don du Christ, les souffrances de la passion, son alliance avec les hommes et sa résurrection.
Chaque fois que nous portons l’Eucharistie aux malades, handicapées ou personnes isolées nous sommes porteur d’un Christ qui s’est donné, porteur de la résurrection du Christ et c’est là que nous sommes au cœur de notre foi.
Jésus après avoir lavé les pieds des apôtres dit : « je vous donne un commandement nouveau : aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé »
Le jeudi saint, Jésus a célébré la Pâques
Le vendredi saint, il est la Pâques, il est l’agneau par excellence.
Quand nous sommes nous même à la messe, l’Eucharistie réactualise la Pâques du Christ. Nous communion au Christ ressuscité.
- Comment porter l’Eucharistie :
Le Père Guy Gilbert écrit dans un de ses livres : « Nous prêtres il y a dans un moment de notre vie où l’on a entre nos mains le Dieu d’Amour »
Seuls les prêtres communient directement.
Quelles sont les exigences de l’Eucharistie : un examen de conscience, nous sommes pêcheurs mais on se sent rachetés
Nous assurons le lien avec la messe et inversement la personne qui va recevoir l’Eucharistie va être en lien avec la communauté qui vient de célébrer.
La personne doit communier tout de suite, c’est Jésus qui se déplace, qui se donne.
(Il n’est pas question de laisser l’eucharistie pour le lendemain)
Nous même, nous ne communions pas directement, nous recevons toujours la communion des mains du prêtre ou d’une autre personne .
On fait un trône de ses mains pour recevoir l’hostie (on ne la prend pas du bout des doigts)
Tout baptisé peut donner la communion, en sachant que nous sommes pêcheurs mais confiant dans le pardon de la Miséricorde de Dieu.
Quand on apporte l’Eucharistie :
- Dans un premier temps on prend des nouvelles de la personne
- On propose un coin calme (cela peut être la chambre)
- On pose sur une table un petit napperon, une lumière, une vierge afin que le Christ soit accueilli
– *La custode sera posée au centre
– *On peut commencer par un « je confesse, » continuer par la lecture de l’Evangile du jour, on peut reporter quelques lignes de ce qu’a dit le prêtre dans son homélie. - Dire un Notre Père
- Procéder à la communion, faire un temps de silence
- Terminer par l’oraison finale, on peut également chanter si la personne le souhaite.
Pour la personne qui ne peut communier (avaler l’hostie) on peut lui présenter la custode ouverte et la déposer quelques instants entre ses mains avant de la refermer. On peut prendre la communion par la vue si elle est désirée.
Concrètement : toutes les personnes qui n’ont pas de custode peuvent en réclamer une au presbytère.
Lors de notre prochaine rencontre qui aura lieu le 12 janvier à 14 h 30 , nous aborderons avec le Père d’Esparon : « le sacrement des malades »
Marie Claude Gaubert