Le sacrement des malades
par

Jeudi 12 février 2017
3ème Rencontre avec le Père D’ESPARRON
32 personnes se sont retrouvées aux salles du Barry pour assister à cette rencontre .
le thème était :
« Le sacrement des malades »
Le Père D’Esparron nous a rappelé qu’est-ce qu’un sacrement : « un signe Sacré institué par notre Seigneur Jésus Christ », une alliance entre Dieu et les hommes. Le Sacrement des malades était donné dans le passé par les anciens. C’est plus tard que les prêtres donneront le sacrement car eux seuls peuvent donner le sacrement du pardon.
Il existe au sein de l’Eglise 7 sacrements.
Les sacrements sont pour les vivants
Le concile Vatican II exprime l’action du Christ dans la célébration des sacrements : « Il est là présent par sa vertu dans les sacrements au point que lorsque quelqu’un baptise, c’est le Christ lui-même qui baptise » (Constitution Sacrosanctum, n° 7). Ainsi le sacrement est un « événement de salut » dans lequel le Christ lui-même agit et nous rejoint dans des situations particulières de notre vie.
En marquant les moments les plus décisifs de la vie humaine, les sept sacrements manifestent que c’est toute notre existence, dans ses différentes étapes, qui est appelée à être vécue avec le Christ :
• Les trois sacrements de l’initiation chrétienne : Baptême, Eucharistie et Confirmation sont trois étapes qui permettent d’entrer dans le mystère du Christ mort et ressuscité et de grandir dans la foi.
• Les sacrements de guérison : Réconciliation et Onction des malades ouvrent un chemin d’espérance.
• Les sacrements de l’engagement : L’Ordre et le Mariage consacrent des cheminements de vie baptismale.
Les sacrements sont une force qui permet d’aimer et de « porter du fruit » dans tous nos lieux de vie. Ils communiquent la vie divine, réalisant notre vocation de fils du Père, frères en Jésus Christ, animés du souffle du même Esprit !l
L’épreuve de la maladie, de la dépendance, l’isolement … fait que l’on va être confronté à un état physique et moral diminué qui nous interroge sur le sens de la vie.
Ces étapes peuvent engendrer la révolte, l’angoisse... qui nous éloignent de la vie ecclésiale et toutes les questions qui en découlent « pourquoi moi ? »
Beaucoup de malades passent par plusieurs étapes : soins, traitement, reconstruction, rechutes, récidives…
C’est un frère ou une sœur dont l’harmonie de son corps est brisée, c’est une période de souffrance.
On rentre là dans un cadre d’accompagnement
L’Eglise nous invite à imiter le regard de Jésus qui a été très souvent face aux malades.
Jésus est saisi de compassion face à la détresse des malades, il voit dans chacun d’eux une créature de Dieu.
Jésus ne s’impose pas : « que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Comment pouvons-nous accompagner un malade amicalement et spirituellement
Il est important d’accompagner nos frères par notre présence, par notre prière au moment du sacrement. Importance de la communauté, de la famille si celle-ci peut être présente.
Dans le sacrement des malades il n’y a pas un seul sacrement pour les malades mais plusieurs : la réconciliation, l’eucharistie et l’Eucharistie (en viatique).
Le pardon est le signe le plus visible de l’Amour du Père.
Lettre du Pape François
« La miséricorde a aussi le visage de la consolation. « Consolez, consolez mon peuple » (Is 40,1) sont les paroles venant du fond du cœur que le prophète fait entendre encore aujourd’hui, afin qu’une parole d’espérance puisse parvenir à tous ceux qui sont dans la souffrance et la douleur. Ne nous laissons pas voler l’espérance qui vient de la foi dans le Seigneur ressuscité. Il est vrai que nous sommes souvent soumis à rude épreuve, mais la certitude que le Seigneur nous aime ne doit jamais nous quitter. Sa miséricorde s’exprime aussi à travers la proximité, l’affection et le soutien que tant de frères et sœurs manifestent lorsque surviennent les jours de tristesse et d’affliction. Essuyer les larmes est une action concrète qui brise le cercle de la solitude où nous sommes souvent enfermés. »
Comment se déroule la célébration du sacrement des malades ?
La célébration peut se dérouler à l’hôpital, chez le malade ou lors d’une célébration communautaire.
Le sacrement des malades consiste dans l’imposition des mains en silence, suivie de l’Onction faite avec l’Huile des malades bénie par l’évêque lors de la Messe Chrismale entouré de tous les prêtres et en présence des fidèles rassemblés. Le prêtre dit ces paroles : ’N., par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint’ et la personne répond : ’Amen’. ’Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève’. ’Amen’.
Recevoir le sacrement des malades est un geste de foi et d’esperance. Sacrement de la Misericorde , de la compension, de l’Amour de Dieu dans nos épreuves .
Le dimanche 12 février lors de la messe dominicale à 10 h30 à Saint François, ceux qui le souhaitent pourront recevoir le sacrement des malades.