Le 13 juin, Mgr François Fonlupt consacre Anne Ferrand dans l’ordo Virginum en la basilique Notre-Dame de Ceignac.
Anne Ferrand a grandi en Aveyron, en Église, en particulier avec le Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ), et aussi sur des terrains de sport.
Professeur des écoles durant une quinzaine d’années pour le diocèse de Toulouse, sa vie de femme et de foi est marquée par la relation éducative au plus petit, au plus abîmé. Depuis 2017, dans le sillage du synode et notamment pour répondre à la décision de faire de la formation l’une des dix priorités du diocèse, la jeune femme a été appelée au service de la formation.
A 42 ans, sa vie est façonnée par de nombreuses rencontres, durant des années de service à Lourdes, en foyer d’étudiantes à Toulouse, avec de nombreuses religieuses devenues amies, lors de ses trois années de volontariat avec la Délégation catholique pour la coopération (DCC) à Lima au Pérou, dans les écoles où elle a travaillé, dans sa recherche vocationnelle, à l’Institut d’études religieuses et pastorales (IERP) à Toulouse. « Et il y aurait beaucoup de prénoms à évoquer. »
« Mes 3 ans au Pérou, de 2004 à 2007, ont été fondateurs, pour ma vie, pour ma suite du Christ, pour mon chemin de fidélité. Mes frères et sœurs du bout du monde, avec qui j’ai le bonheur de partager depuis plus de 15 ans, sont une boussole précieuse vers l’Essentiel.
Ces « frères du bout du monde » qui vivent souvent l’impossible à vivre disent souvent à Anne : « si tu ne peux pas passer par la porte… ouvre la fenêtre ! … Toute difficulté est une opportunité. Le Dieu de la Vie ne nous lâche pas ». C’est avec eux et avec tous les visages aveyronnais qui peuplent sa vie qu’elle vit ce « Oui » aujourd’hui.