Ce dimanche, 4ème de Pâques, est appelé dimanche du bon pasteur à cause de l’évangile en lequel Jésus s’applique à lui même deux images familières : le berger des brebis et la porte de la bergerie.

L’une et l’autre sont encore évocatrices pour nous, même si nous ne rencontrons plus nous mêmes beaucoup de bergers dans les champs ou sur les chemins. Jésus a suffisamment employé ces images pour nous dire quel rôle il tient pour nous. De plus par la récitation des psaumes et le chant des cantiques, nous nous adressons souvent au Christ comme au berger qui nous guide et nous conduit. A son tour, le pape François emploie une autre comparaison pour dire la même réalité, le même rôle de Jésus : « C’est le Seigneur qui nous indique le rivage vers lequel aller. Alors qu’il nous appelle, c’est lui qui se fait aussi notre timonier pour nous accompagner, nous montrer la direction, nous empêcher de nous échouer dans les écueils de l’indécision et nous rendre capables de marcher sur les eaux agitées ».
Tout chrétien avance dans la vie à la suite du Christ : c’est sa vocation, dans quelque état de vie qu’il soit, célibat, mariage, vie consacrée ou sacerdoce. Se souvenir de cela fait partie de la conscience d’être chrétien et n’invalide pas les décisions que chacun prend dans la vie. Aussi il convient de prier pour que chacun suive sa voie ou sa vocation, et ainsi réponde à l’appel du Seigneur.
Tel est le but de la prière pour les vocations demandée par notre évêque, Mgr Meyer : mais aujourd’hui elle est requise instamment pour les vocations sacerdotales et religieuses. En effet la raréfaction des prêtres et des religieux affecte particulièrement l’Église catholique dans notre pays. Gardons néanmoins confiance en Dieu et en notre Église, et prions pour que des hommes et des femmes, jeunes ou moins jeunes, entendent l’appel du Seigneur à choisir la vie sacerdotale ou religieuse. Et que notre manière d’être chrétien soit pour nos frères une invitation à suivre le Christ, le bon pasteur !

Pierre Gauthier